Le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse en campagne pour lutter contre le « grooming »

Publié le 06/12/2018

Les enfants sont actifs de plus en plus tôt sur l’Internet, le plus souvent par l’intermédiaire d’un smartphone ou d’une tablette numérique. Le web leur offre des opportunités extraordinaires d’accès à l’information. Mais ce moyen de communication les expose également à certains dangers.

Un des dangers que les enfants peuvent rencontrer sur Internet est le grooming.

Le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse lance une campagne consacrée au phénomène du grooming. Une affiche, largement distribuée, sensibilise au phénomène. Elle renvoie vers le site http://droitsdelenfant.men.lu, où figurent des liens utiles où trouver des conseils aux parents soucieux d’encadrer et de préparer leurs enfants afin qu’ils puissent naviguer en ligne en sécurité.

Les liens évoqués fournissent de plus des informations sur le fonctionnement des applications les plus populaires, ainsi que sur les institutions et organisations nationales d’aide et de soutien en cas de questions ou d’urgences.

On parle de grooming quand une personne adulte contacte un enfant, souvent en ligne et sous une fausse identité, dans le but de l’abuser sexuellement ou de lui extorquer de l’argent. Le contact peut être établi sur une période étendue, afin de créer une relation de confiance et de faciliter le passage à l’acte d’exploitation. Ce dernier peut prendre différentes formes: rencontres «dans la vraie vie» dans le but d’un abus sexuel; sollicitation à l’envoi de photos sexuellement explicites; chantage à partir de telles photos explicites pour obtenir de l’argent ou plus de matériel d’abus sexuel.

Le site http://droitsdelenfant.men.lu contient aussi de précieuses informations pour les professionnels de l’éducation.

L’affiche sera distribuée dans les écoles, les maisons des jeunes, les services d’aide à l’enfance et aux familles, les commissariats de police, les offices sociaux, les administrations communales, auprès des médecins, des hôpitaux, etc.

La campagne de sensibilisation trouvera aussi écho sur Facebook.