Il y a plus 10 ans, Dudelange s’offrait un slogan simple et solaire: « On dirait le sud ». Une promesse d’atmosphère, une invitation à ressentir la chaleur humaine et la douceur de vivre qui font la singularité de la ville. En 2025, l’histoire continue avec une nouvelle campagne image signée Wili. Mais cette fois, il ne s’agit pas seulement de parler du sud. Il s’agit de l’incarner, de l’incarner vraiment — à s’y méprendre.
Derrière cette expression « à s’y méprendre », l’idée créative retenue par la Ville est née d’un jeu de perception. Des images qui semblent venir d’Italie, de Grèce ou de Provence… mais qui sont en réalité tournées à Dudelange. Ce décalage volontaire, drôle et poétique, réactive la signature « On dirait le sud » avec une fraîcheur nouvelle. Entre humour et surprise, il invite à redécouvrir la ville comme un décor méditerranéen à part entière.
Un casting ouvert au habitants
Pour donner vie à cette campagne, la Ville a lancé un casting ouvert à tous ses habitants. Résultat: plus de 380 inscriptions pour une commune de 22 000 habitants. « Une mobilisation qui dit beaucoup de la fierté locale. » note Céline Velluet, fondatrice et Creative Director de l’agence Wili.
Au final, 18 visages ont été retenues pour incarner la campagne: Alexandra, Antonella, Carlo, Charel, Dany, Darlene, Dylan, Eliyah, Germain, Inoha, Kany, Mandy, Mara, Marco, Marie, Maylee, Max et Yann. Des Dudelangeoises et Dudelangeois qui racontent, chacun à leur manière, l’âme de la ville.
« Ce choix d’impliquer les habitants n’est pas anecdotique. Il fait de la campagne un projet collectif, où la communication devient un miroir de la ville. Chaque participant devient ambassadeur, chaque image devient une preuve vivante de l’identité dudelangeoise. » nous explique Céline Velluet. « C’est aussi ce qui rend la campagne émotionnelle: ce n’est pas une mise en scène artificielle, mais une célébration de ce que Dudelange est au quotidien – conviviale, chaleureuse, accueillante. »
Entre humour et fierté locale
La force de cette campagne est de parvenir à croiser deux leviers: l’humour et l’émotion. L’humour et le jeu d’abord, avec une invitation à deviner, à se tromper volontairement, à sourire de la surprise. L’émotion et l’attachement ensuite, avec la fierté de voir ses habitants devenir les visages de la ville, de se reconnaître dans une affiche ou dans un spot. Un équilibre qui permet d’ailleurs à la campagne de parler aussi bien aux habitants qu’aux visiteurs.

Plus qu’une campagne, un récit à partager
Cette campagne ne s’arrête pas à quelques affiches. Elle vit sur les réseaux sociaux, dans les rues, dans les conversations. Elle devient un récit collectif qui alimente l’image de la ville dans le temps. « C’est précisément ce qu’une image de marque publique doit réussir: créer de la fierté, de l’adhésion et de la reconnaissance, en montrant qu’une ville n’est pas qu’un territoire… mais une communauté. » nous explique-t-on chez Wili.
Cette campagne a ainsi été pensée comme un récit collectif. « Elle montre qu’une image de marque peut évoluer sans perdre son essence, qu’une baseline peut être réinventée tout en restant fidèle à son esprit. Elle prouve aussi que l’implication des habitants n’est pas un simple dispositif participatif, mais une véritable force créative et identitaire. Et surtout, elle rappelle que l’émotion partagée est un levier puissant: quand une ville se reconnaît dans ses propres visages, c’est toute sa communication qui prend vie. » conclut la Directrice de Création.