Myriam Schmit (msdesign) orchestre la promotion hors-norme du film Superjhemp Retörns

Publié le 28/10/2018

Jamais un film luxembourgeois n’a bénéficié d’une telle promotion!

Le film Superjhemp Retörns réalisé par Félix Koch avec les acteurs Désirée Nosbuch et André Jung dans les rôles principaux, est sorti en salles le 24 octobre dernier, après plusieurs mois de communication soignée à grands renforts de partenariats avec les marques locales.

Présenté à la presse une semaine avant sa sortie, le plan de communication qui compte pas moins de 22 partenariats officiels avec des marques est orchestré par Myriam Schmit (MSDesign), engagée pour l’occasion par le producteur Samsa Film.

Avant leur nom savamment détournés, les marques ont toujours fait partie des histoires de Superjhemp, et à l’occasion de l’adaptation au cinéma, nombreuses sont celles qui ont joué le jeu. On retrouve notamment les bus d’Emile Wibbel (Emile Weber) ou encore le fameux Kachkéis de Juxlait (Luxlait), Kaktus (Cactus), Dram (Bram), Juxair (Luxair), RTHELL (RTL), Le Superflu (L’Essentiel), Räpsert (Rosport)…

« C’était parfois assez compliqué de devoir s’adresser à des services marketing ou des directions qui sont souvent occupés par des non-Luxembourgeois qui ne connaissent pas Superjhemp. »

Myriam Schmit, msdesign

Si le placement de produits (ou de marques) fait partie du scénario, ces marques ont aussi joué un rôle indispensable dans la promotion du film, les semaines précédant sa sortie au cinéma, chacune organisant des actions spéciales, des concours, ou lançant des produits à l’effigie du super-héros made in « Luxusbuerg ».

Volkswagen (Vollekswon dans le film) a même sorti une série spéciale Superjhemp, évidemment « super-équipée » et Emile Weber en a profité pour réalisé le making-of de la transformation de ses bus :

Interviewée par nos confrères de Paperjam, Myriam Schmit explique: « L’idée était de monter un dossier pour trouver des partenaires qui allaient aider à la communication et à l’image du film, mais aussi investir dans le film. J’ai mis en place des bouquets de sponsors en proposant différents degrés de visibilité. En lisant le scénario, j’ai pu imaginer où placer tel ou tel produit, telle ou telle marque. J’ai aussi beaucoup discuté avec Lucien Czuga (le créateur de Superjhemp, ndlr) pour voir quelles étaient les marques qui étaient emblématiques pour lui. (…) On a réussi à signer 22 partenariats, ce qui est vraiment exceptionnel. Cependant, c’était parfois assez compliqué de devoir s’adresser à des services marketing ou des directions qui sont souvent occupés par des non-Luxembourgeois qui ne connaissent pas Superjhemp. Il fallait aussi que le placement des produits fasse sens dans le scénario, soit en accord avec le réalisateur et que les équipes de décoration et d’accessoires fabriquent les produits avec les nouvelles marques.

Lire l’interview complète de Myriam Schmit