Portrait: Céline Mazzilli, graphiste.

Publié le 13/12/2015

adada tire le portrait de jeunes gens inspirants ayant choisi la communication comme métier et le Luxembourg comme lieu de travail. Cette nouvelle rubrique, c’est Céline Mazzilli qui l’inaugure. Céline est jeune, Céline est pétillante, et Céline est graphiste chez Push The Brand. Elle nous raconte comment elle a trouvé sa voie, et comment elle est arrivée là.

« J’avais sans cesse les mains dans la colle ou le crayon au bout des doigts. »

Céline, tu viens d’où? Tu vis où?

Je suis française, je viens d’une petite ville frontalière avec le Grand-Duché et je vis désormais à Luxembourg-Ville.

Tu voulais faire quoi quand t’étais gosse?

À cette fameuse question que l’on me posait à l’école «Quel métier veux-tu faire plus tard?», je répondais dessinatrice ou plus rarement styliste. Mais j’ai très vite compris qu’en matière de mode, je ne serai pas une spécialiste, ni un modèle (j’adore les Kickers…). J’avais sans cesse les mains dans la colle ou le crayon au bout des doigts, et j’adorais dessiner et reproduire mes personnages de dessins-animés préférés. Donc tout naturellement, je voulais faire un métier ayant trait à l’art.

À quel moment tu t’es dit que finalement, ce serait dans la com que tu allais t’épanouir?

Déjà après le brevet des collèges, j’avais l’envie d’intégrer le lycée Technique et Professionnel Privé Saint Vincent de Paul
d’Algrange afin de me spécialiser en section Communication Visuelle. Mais afin de m’ouvrir le plus de portes possible, ma famille m’a finalement convaincue de poursuivre ma scolarité au lycée général Charlemagne de Thionville. Au bout de 3 ans, non sans peine, j’y ai obtenu un Bac S. Malgré de magnifiques rencontres, ces 3 années n’ont pas été simples. Faut dire que les maths et les formules chimiques ne m’aimaient pas beaucoup… Heureusement, j’avais de la volonté et l’envie de réussir, et mon acharnement a payé. Le Bac en poche, je n’ai donc plus hésité. Mon attirance pour les arts était toujours bien là, et je ne pensais désormais plus qu’à une chose, intégrer une école artistique, persuadée que j’aillais m’y épanouir.

« Je ne pensais désormais plus qu’à une chose, intégrer une école artistique, persuadée que j’allais m’y épanouir. »

Du coup, tu as étudié quoi? Et où?

J’ai passé respectivement 4 concours d’entrée pour des écoles en arts appliqués et/ou visuels. Deux à Nancy, un autre à Epinal, et un dernier à Liège. Acceptée à Nancy et à Liège, j’ai procédé par élimination pour faire un choix. J’ai rassemblé tous les avantages d’un côté, et tous les inconvénients de l’autre. Et l’École supérieure des Arts Saint-Luc Liège s’est très vite démarquée dans mon esprit. L’appel de la Belgique a été plus fort que moi! En septembre 2008, à 17 ans, je suis donc partie vivre à Liège pour y intégré cette école en section Publicité.

Ton premier stage?

C’était chez VOUS, en mai 2011. À l’époque, l’agence VOUS n’était encore composée que d’une dizaine de mecs. Que des mecs. Moi, petite stagiaire, je suis donc arrivée dans ce milieu aussi professionnel que viril en essayant de ne pas me démonter et avec la niaque qu’on me connait. J’ai très vite compris l’importance des besoins des clients et certaines pressions que l’on pouvait avoir à respecter les délais. J’ai eu la chance de travailler sur des beaux projets avec de gros clients, j’ai pu observer des shootings et des tournages, j’ai adoré! Tout cela a confirmé mon envie de travailler en agence.

Ton premier vrai job avec un vrai salaire?

Ahaha oui il est important de préciser «un vrai salaire» car j’ai d’abord effectué 8 mois de stage non rémunéré (dans 2
agences différentes) avant de voir mon compte en banque s’enrichir. Mais je suis ravie de ces 8 mois de stages qui étaient
nécessaires car ils m’ont permis de m’améliorer techniquement et de toujours mieux comprendre le milieu de la com… Il n’est pas évident de ce frayer un chemin lorsque l’on débute dans ce domaine, car les offres d’emplois sont assez rares et les recruteurs préfèrent généralement des profils avec quelques années d’expérience. Alors que j’étais en stage chez Concept Factory et que je scrutais en parallèle les offres d’emplois sur adada (évidemmment), Sonia Da Costa m’a offert la chance d’intégrer officiellement le milieu de la com. L’entretien d’embauche s’est très bien passé et j’ai pu atteindre mon Graal: un CDI chez Push The Brand en tant que graphiste.

En un mot, ta vie chez Push The Brand?

Quoi? Un seul petit mot pour décrire tout ce que je ressens pour Push The Brand? Alors, je dirais Convivialité.

Et demain?

Difficile de m’imaginer ailleurs que chez Push The Brand. L’ambiance y est vraiment familiale, j’ai la chance de me lever
tous les matins en sachant que je vais faire un boulot qui me plait et en plus dans la bonne humeur. Aujourd’hui, l’illustration digitale reste une spécialité qui m’attire plus que tout, mais qui a très peu de demande, surtout dans une agence de communication… Demain, si j’avais un souhait supplémentaire à formuler, ce serait donc celui-là, en faire davantage.