#checkyourfacts: Le SNJ et BEE SECURE en campagne pour nous apprendre à mieux repérer les fake news

Publié le 13/10/2019

Le Service national de la jeunesse (SNJ) et BEE SECURE ont lancé le 10 octobre 2019 la campagne #checkyourfacts pour sensibiliser à la désinformation en ligne. Une campagne signée Kousca, en collaboration avec le street artist Alain Welter.

L‘ambition de la campagne est de proposer aux enfants, aux jeunes et aux adultes les méthodes pour repérer et déjouer la désinformation sous toutes ses formes. Les internautes développeront ainsi une meilleure compréhension des sources, des intentions, des outils et des objectifs de l’information véhiculée sur internet.

Un exemple récent de fake news largement diffusée est une photo censée représenter le parc de la Ville de Luxembourg jonché de déchets après une manifestation des jeunes en faveur du climat. La photo, en réalité, avait été prise plusieurs années auparavant dans Hyde Park à Londres et n’avait strictement rien à voir avec l’événement.

Si le phénomène de la désinformation et des fausses informations n’est pas nouveau, il a pris de l’ampleur avec l’émergence des nouveaux médias et représente aujourd’hui un des défis majeurs pour la démocratie mondiale.

Le citoyen, récepteur de l’information, est devenu à la fois relayeur et créateur d’informations augmentant ainsi la vitesse de propagation des rumeurs et des informations parfois fausses ou erronées. Les jeunes, grands consommateurs des médias sociaux, y sont particulièrement exposés, mais nous sommes tous concernés en tant qu’utilisateurs d’internet.

Trois questions à se poser

Les professionnels de BEE SECURE recommandent de se poser trois questions face à n’importe quelle nouvelle glânée sur le world wide web, que ce soit sous forme de texte ou de photo: Qui se cache derrière l’information? La source est-elle digne de confiance? Comment le sujet est-il présenté par les autres médias?

Le message #checkyourfacts est véhiculé par des dossiers d’information en ligne, des affiches, des cartes postales, une vidéo sur les médias sociaux, la présence de BEE SECURE sur les foires grand public,  etc. Le Zentrum fir politesch Bildung, partenaire de la campagne, collabore notamment à l’élaboration de plusieurs dossiers thématiques.

Des formations sont prévues pour les élèves de l’enseignement secondaire et un kit pédagogique est à disposition des enseignants pour approfondir le sujet.

Une « stopline » pour signaler les contenus illégaux

Si les fausses informations véhiculent des propos racistes, discriminatoires, révisionnistes ou terroristes, elles sont carrément illégales et doivent être signalées. La stopline de BEE SECURE offre la possibilité à toute personne de signaler des contenus de manière anonyme et confidentielle.

Les activités en matière de sensibilisation à une utilisation sécurisée et responsable d’internet s’inscrivent dans le cadre de l’éducation aux médias promue par le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse.