Fin 2019, la MarkCom – Fédération des agences conseil en communication et marketing au Luxembourg – publiait de nouvelles guidelines afin d’aider les annonceurs à sélectionner leur agence. Et si la fédération proposait alors 6 alternatives aux fameux pitchs, force est de constater que deux ans plus tard, le sujet des compétitions d’agences fait encore grincer des dents, tant leurs conditions restent (dans la majeure partie des cas) inacceptables aux yeux des principaux intéressés.
En cette rentrée 2021, la MarkCom a donc décidé de poursuivre ses efforts d’éducation du marché. L’ensemble des agences membres disposent désormais d’une lettre-type qu’elles adresseront aux annonceurs pour les informer – le cas échéant – que les conditions imposées dans leur pitch ne correspondent pas aux standards établis par la profession, les invitant par la même occasion à modifier ces conditions ou au moins à ne pas les renouveler dans le futur.
Puisque certains clients ne veulent pas se passer du pitch, nous continuons notre combat pour obtenir des conditions de participation que nous jugeons acceptables.
Netty Thines, membre de la MarkCom
Et parmi ces conditions acceptables, la limite de 3 agences mises en compétition (sauf envergure exceptionnelle) par exemple ou encore une rémunération adéquate, en relation avec l’ampleur du pitch. « Comme nous ne pouvons pas légalement imposer des règles de concours, car cela pourrait être considéré comme une entente de marché, nous adresserons ce courrier aux annonceurs qui ne prendront pas en considération nos recommandations. Et si pour un pitch en cours nos recommandations ne peuvent plus être respectées, alors nous insisterons pour que ce soit le cas dans le prochain. Éduquer passe presque toujours mieux qu’imposer. » conclut Netty Thines, directrice de l’agence Mediation, membre de la MarkCom.
