Télétravail en agence: 1 jour ça va, 3 jours bonjour les dégâts

La MarkCom, fédération des agences conseil en marketing et communication au Luxembourg, vient de dévoiler les résultats d’une enquête menée auprès de ses membres afin d’évaluer les tendances les plus pratiquées et généralement convenues, dans l’application du télétravail. 16 agences, sur 23, ont participé au sondage.

Quelques grandes tendances émergent de cette étude, à commencer par le fait que le télétravail est accepté par 100% des agences sondées, dans la limite d’une journée par semaine, et sans conditions particulières pour la moitié d’entre elles. En outre, aucune agence ne l’impose de manière systématique.

Si 69% considèrent que les 34 jours de télétravail légalement autorisés par an sont suffisants (soit un jour par semaine), près d’un tiers des agences seraient prêtes à consentir une deuxième journée de télétravail hebdomadaire.

Côté fonctions, selon les dirigeants qui imposent certaines conditions pour accepter le télétravail, les Créatifs et les Account Managers semblent plus enclins à pouvoir télétravailler, quand les fonctions administratives – et les stagiaires – se le voient plus facilement refuser.

Selon cette étude, aucun dirigeant n’impose ni ne refuse systématiquement le télétravail dans son agence.

André Hesse, Président de la MarkCom

Pour une majorité de dirigeants, qui avouent ne pas être certains de connaître toutes les obligations liées au télétravail, celui-ci semble tout de même moins efficace que le travail en présentiel. Une perception qui serait principalement due aux problèmes de coordination, d’ambiance, de solidarité et d’organisation interne.

Enfin, du point de vue des collaborateurs, les avantages avancés sont les mêmes que dans les autres secteurs d’activité: sans grande surprise, on apprécie le télétravail essentiellement pour les temps de trajet économisés. Pour l’esprit collectif, par contre, on repassera…