Pour ou contre les événements digitaux?

Sponsorisé

Fin février 2020 a sonné le glas – provisoire – du monde événementiel. Mais après quelques semaines d’inquiétude et une prise de conscience générale sur la gravité de la situation, les principaux acteurs n’ont pas tardé à se mobiliser. Car s’il y a bien une chose que savent faire les acteurs de l’événementiel, c’est être agile et créatif. Et la réaction des agences, prestataires en tout genre, traiteurs et autres acteurs ne s’est pas fait attendre. Un seul mot d’ordre : digitaliser l’événementiel!

Vive la technologie

On a vu alors apparaître ici et là de nouveaux formats digitaux qui se voulaient à l’image du concert de Travis Scott qui réunit plus de 27 millions d’internautes lors d’un concert immersif de quelques minutes sur Fortnite! La technologie allait tout résoudre!… L’humain suivrait…

Mais il faut avouer que les premiers événements n’ont pas forcément été très encourageants: bugs nombreux, soucis de connexion, absence de déroulé convaincant, interactions limitées au minimum syndical… les malheureux salariés qui ont essuyé les plâtres de ces premières Summer Parties digitales, rivés devant un écran où il ne se passait rien et forcés de sourire à des collègues pixelisés un verre de Spritz à la main, n’ont pas été les meilleurs ambassadeurs de cette nouvelle forme d’événement!

Cocktail Parties et salle à manger

Il est vrai que chacun tâtonnait encore en la matière et que le plus simple paraissait de transposer peu ou prou en digital ce qui se faisait dans la vie réelle. Mais après des mois et des mois de télétravail, de réunions sur Zoom et autre Teams ou Slack, comment trouver sexy une cocktail party interminable qui vous immobilise encore deux heures devant votre ordinateur à l’heure où il faut préparer à manger pour les enfants ou sortir le chien ? Pas très motivant!

Après des mois de télétravail, de réunions sur Zoom, comment trouver sexy une cocktail party interminable qui vous immobilise encore deux heures devant votre ordinateur…

Et puis où est la liberté de parler à qui l’on veut quand on veut? D’échanger des private jokes et des cancans au gré de la soirée? De s’éclipser à l’anglaise quand l’événement traîne en longueur?… Finalement, entre la nostalgie du monde d’avant et la déception devant le monde d’après, ces sessions par écran interposés ne faisaient que raviver nos regrets de la chaleur humaine perdue et des jolis moments enfuis.

Silence on tourne

Depuis la rentrée de septembre, il faut cependant avouer que les choses ont un peu changé. Plus denses, plus courts, vraiment conçus pour fonctionner en digital, les nouvelles formes d’events ont réussi à être plus convaincantes. En imaginant de nouveaux formats, en développant des outils participatifs qui suscitent l’action plutôt que la passivité et en démultipliant les moyens d’interactivité, les événements digitaux commencent à trouver leur identité propre. Et aujourd’hui, plus personne ne se risquerait à monter un tel événement sans déroulé précis, décors, scénographie, animateurs aguerris… et répétitions techniques!

Les événements physiques redeviendront rapidement la norme (…) Pour autant, les évènements virtuels ont ouvert de nouvelles portes et de nouvelles opportunités.

Néanmoins, le manque de contact humain est présent dans tous les esprits. Il n’y a pas de doute sur le fait que les événements physiques redeviendront rapidement la norme dès qu’ils seront à nouveau autorisés. Pour autant, les événements virtuels ont ouvert de nouvelles portes et de nouvelles opportunités. Il ne s’agit certainement pas que d’une tendance éphémère, mais bel et bien d’une nouvelle option qui devrait s’inscrire dans le temps.

Par Patrick Lesage, CEO & Founder Takaneo.


« Pour ou Contre », une rubrique proposée par l’agence Takaneo. Retrouvez tous les articles ici.