E.Leclerc au Luxembourg: quelle place pour les marques nationales?

C’est fait. Après une première étape moins visuelle de l’abandon de la carte fidélité Cora au profit de la carte E.Leclerc en mars dernier, l’installation des grandes enseignes lumineuses E.Leclerc a, ce lundi, entériné la transition au City Concorde de Bertange et à Foetz. Äddi Cora, Moien E.Leclerc.

«Après une période de transition excitante, nous sommes fiers d’annoncer que nous sommes désormais officiellement E.Leclerc» peut-on lire sur les réseaux sociaux de l’enseigne, dans un long message adressés à ses nouveaux clients, habitués jusqu’ici à l’enseigne et aux produits Cora notamment.

Dans ces deux hypers déjà, à mesure que les anciens stocks s’écoulent, les nouveaux produits commandés par la Scapest – la centrale d’achats de E.Leclerc pour la région Grand Est – s’implantent progressivement dans les rayons.

Un tiers de MDD, un tiers de grandes marques, un tiers de marques luxembourgeoises

L’assortiment se compose pour un tiers de grandes marques, un autre tiers de MDD (la marque de distributeurs E.Leclerc s’appelle Marque Repère), et un tiers de marque et de produits luxembourgeois, « Des marques favorites et des produits locaux que les consommateurs doivent retrouver. » explique l’ancien directeur du Cora City Concorde Hervé Krieger passé sous étendard bleu et orange, au magazine spécialisé LSA, rappelant que « le pays dispose d’une capacité industrielle importante qui couvre plusieurs marchés« , comme par exemple celui des boissons, du café, des pâtes, de la farine, du sucre ou encore du lait.

Comme le rappelle LSA, les consommateurs devront s’accoutumer « aux nouvelles marques propres, qui n’étaient pas le point fort de Cora, ni de Cactus ». Pour ça, les MDD de E.Leclerc ont un argument de taille, leur petit prix. Les prix bas, c’est d’ailleurs l’argument préféré de l’enseigne de Michel Edouard Leclerc: Au Luxembourg, celle-ci promet des prix 10 à 15 % moins cher que la concurrence.

© PHOTO: Laurent Sturm