Ce matin, 5 jours avant celle de la Brasserie Nationale, avait lieu une conférence de presse organisée par Sources Rosport, dont l’objet annoncé était de dresser le bilan de 60 ans d’expertise et des efforts éco-responsables de la marque au cheval.
En toile de fond, bien sûr, l’arrivée imminente sur le marché d’une nouvelle marque d’eau minérale qui sera dévoilée par le producteur des bières Bofferding et Battin le 17 mars prochain, transparaissait dans chaque message soigneusement préparé par les directeurs Max Weber et Robert Gloden et la Responsable Communication Sophie Kirsch.
Face à la dizaine de journalistes présents, le producteur des eaux Rosport et Viva a ressorti ses meilleurs arguments, notamment leur richesse en minéraux – qui les placent en tête parmi les eaux plates commercialisées dans le pays – ou encore le fait que la source Rosport soit la seule source naturellement carbo-gazeuse du pays.
Face à cette nouvelle concurrence qui arrive et qui a déjà dévoilé son positionnement d’eau minérale préservée depuis l’ère glaciaire, le communiqué de presse remis par Sources Rosport à la sortie de la conférence est sans équivoque:
Toutes les eaux minérales sont le résultat de la filtration des roches de l’eau de pluie. Chaque goutte de pluie sur la région de Rosport va mettre plus de 50 ans avant d’être méticuleusement filtrée, enrichie naturellement de précieux sels minéraux et d’oligo-éléments, et mise en bouteille par les spécialistes de Sources Rosport. Pas besoin d’attendre 10.000 ans pour proposer une eau minérale naturelle préservée de l’activité humaine et d’une pureté originelle caractérisée par des taux de nitrates en-dessous de 0,3 mg.
Extrait du communiqué de presse Sources Rosport du 12.03.2020
D’ailleurs, après avoir parlé de ses efforts sur le plan écologique, de ses chiffres de production (33,8 millions de bouteilles par an), de la notoriété de ses marques (notoriété spontanée: au Luxembourg, 86,5% des interrogés citent Rosport en premier quand on leur demande de citer une marque d’eau gazeuse) et de ses parts de marché (leader avec 29,16% de PDM tous lieux de consommation confondus, et PDM dans le secteur de l’Horeca dépassant les 42%. « De quoi faire des jaloux », dixit le communiqué), Max Weber a présenté un dernier slide intitulé « Wëllkom Bofferding Waasser », révélant ensuite sans hésiter le nom choisi par son nouveau concurrent – LODYSS – accompagné de visuels de packaging.
« C’est de bonne guerre! » justifie alors le directeur de Sources Rosport, qui explique aussi se réjouir de l’arrivée d’un autre acteur local, espérant – dans une logique environnementale – que cela permettra de réduire l’importation des marques d’eau internationales des groupes Danone et Nestlé, comme l’eau pétillante San Pellegrino par exemple. Des marques distribuées sur le marché luxembourgeois par Munhowen… filiale de la Brasserie Nationale.
Il y a de la place pour deux acteurs locaux sur le marché des eaux minérales naturelles. Je me réjouis de l’arrivée de cette nouvelle marque, si tant est que cela fasse réduire les importations des marques d’eau internationales. C’est aberrant de faire voyager une bouteille d’eau produite en Italie pour qu’elle soit finalement bue en 5 minutes ici au Luxembourg. Chez Sources Rosport, 100% de nos bouteilles sont vendues au Luxembourg. C’est un choix responsable.
Max Weber, directeur Sources Rosport
À notre question sur les efforts de communication à venir, Max Weber nous confirme ne pas changer de stratégie ni même avoir prévu de renforcer son plan média annuel.
En revanche, Sources Rosport a annoncé des nouveautés dans sa gamme pour 2020. Qui sait? Peut-être une nouvelle marque de bière. 😉
