Label Safe to Meet: vers une reprise de l’Événementiel à partir du 24 juillet au Luxembourg?

Ce jeudi matin, la Direction générale du tourisme a organisé le webinar « Tourism Days – Business events edition », qui a permis un échange approfondi entre le ministre du Tourisme, Lex Delles, et les acteurs du secteur business events sur les défis, les opportunités ainsi qu’une stratégie de relance des événements professionnels. La nouvelle fédération LEA (Luxembourg Event Association) était présente, avec son président Charles Schroeder, est a dévoilé le nouveau label ‘Safe to Meet’, inspirée du ‘Safe to Serve’ de l’Horeca.

Les conférences et réunions professionnelles représentent non seulement un pilier stratégique, mais aussi un vecteur de l’économie nationale. Les mesures de confinement qui ont dû être prises dans le contexte de la crise sanitaire du coronavirus COVID-19 ont toutefois eu un impact considérable sur le secteur. Il est donc indispensable, particulièrement en cette période de relance économique, de repositionner le Luxembourg en tant que destination business events. Le gouvernement luxembourgeois a par conséquent mis en place une feuille de route qui mise notamment sur des aides financières ciblées, une démarche collective du secteur, le nouveau label sanitaire « Safe to meet », la promotion du business local et Grande-Région ainsi qu’une stratégie digitale nationale pour le secteur business events.

Le Luxembourg a tous les atouts pour devenir une destination de référence dans le segment des événements professionnels. Nous disposons d’un environnement multilingue et multiculturel, d’infrastructures de qualité et d’une position stratégique au cœur de l’Europe. Notre plan de relance permettra de développer ce potentiel et de positionner le Luxembourg en tant que destination de référence. L’aide financière directe mensuelle et non remboursable, le label ‘Safe to meet’, qui définit un ensemble de protocoles garantissant entre autres le respect des mesures sanitaires, ainsi que le diagnostic des infrastructures existantes et l’analyse des tendances digitales figurent parmi les mesures phares. Je continue de compter sur une collaboration étroite et efficiente avec le secteur afin de relever ensemble le défi actuel.

Lex Delles, ministre du Tourisme

Un label pour inspirer la confiance

François Koepp, directeur de l’Horesca, a indiqué que « pour faire rebondir le secteur de l’hôtellerie et de l’évènementiel, il faut inspirer la confiance aux clients. Tel est notre défi. Les labels ‘Safe to serve‘ et ‘Safe to meet’ sont les ambassadeurs de ce défi ».

L’événementiel a une connotation négative quant à la propagation du virus. Il faut démontrer que toute une catégorie d’événements peut se faire dans les circonstances actuelles.

Charles Schroeder, président de la LEA, interrogé par Paperjam

Interrogé par nos confrères de Paperjam, Charles Schroeder – qui se réjouit d’avoir déjà réuni une soixantaine d’acteurs du secteur au sein de la fédération LEA et de pouvoir ainsi parler d’une seule voix – explique que ce label est là pour redonner confiance aux clients. «C’est important de souligner que le secteur est prêt pour qui veut lancer un événement d’entreprise. À partir du 24 juillet, nous pourrons de nouveau organiser des conférences, salons, séminaires: c’est un début. L’événementiel a une connotation négative quant à la propagation du virus. Il faut démontrer que toute une catégorie d’événements peut se faire dans les circonstances actuelles. Il faut bien sûr les distinguer. Un concert pop ne va pas pouvoir avoir lieu en septembre.»

Malgré cela, la demande restera faible selon le président de la LEA qui ajoute que « Les entreprises réfléchiront encore à deux fois avant d’organiser des événements business, sans compter celles qui poursuivent le télétravail. » avant de dresser un bilan alarmant: en moyenne, le chiffre d’affaires du secteur sera amputé de 80% en 2020.

(de g. à dr.) Charles Schroeder, président de la Luxembourg Event Association; Carole Platz; Michèle Vallenthini; Lex Delles, ministre du Tourisme; François Lafont; François Koepp, directeur de l’Horesca