« Avec le Battlesphere, nous recrutons des Créatifs à la manière de The Voice » Quentin Wauthier (Noosphere)

Ce 17 juillet marquera le coup d’envoi de la seconde édition du Battlesphere lancé par l’agence de communication & marketing NOOSPHERE Brand Strategy. Après une première édition au franc succès, l’agence relance son processus de recrutement hors des sentiers battus s’exprimant au travers d’une compétition créative de plusieurs jours, à 1 contre 1 sur un thème imposé. Objectif: éviter de passer à côté d’un talent trop vite… et de ne pas se retourner sur lui! adada a creusé le sujet avec Quentin Wauthier, COO de NOOSPHERE.

Quentin, comment t’est venue l’idée du Battlesphere? En réunion créa, après avoir parcouru un tas de CV contestables ou autour d’un bon café un matin?

Honnêtement, un peu les trois! J’ai depuis longtemps l’idée de recruter de manière différente, sur le principe de «The Voice», mais pour les créatifs. J’en ai parlé à plusieurs reprises en Comité de Direction et on était tous d’accord sur le fait que les processus de recrutement habituels sont longs et fastidieux. Ils ne mettent généralement pas en valeur tout le talent que peuvent avoir certaines personnes et ne collent pas avec le métier de créa.

C’est sur base de ce constat que Michaël Lecuy nous a pondu l’idée du Battlesphere. Il a puisé son inspiration dans les ligues de Battle Rap telles que le Rap Contenders, le Roar ou le Word Up … avec un soupçon de Highlander!

Pitchs, concours et concurrence: la pub a toujours été un métier de compétition.

Pitchs, concours et concurrence: la pub a toujours été un métier de compétition. Autant mettre les participants directement dans le bain 😉

Vous avez engagé Andréa Fantini en tant que Graphic Designer après la première édition. Tu penses que tu serais passé à côté dans un contexte normal?

Certainement. Andréa sortait à peine de l’école quand on l’a rencontré, avec un book relativement faible et une timidité qui lui aurait fait défaut en entretien. Et pourtant, quel talent! Ça fait maintenant un an qu’il fait partie de l’équipe et on ne pourrait plus s’en passer. The Voice ou Battlesphere: le principe est le même. L’idée est de ne pas s’arrêter sur ce qu’un candidat pourrait présenter sur papier.

Vous parlez d’affrontements 1 contre 1. Quels seront les thèmes imposés dans cette deuxième édition?

L’idée est d’axer les épreuves sur nos clients existants, mettant en avant de faux projets. J’insiste là-dessus car il est évident que nous n’allons pas nous approprier le travail des candidats par la suite. Cette deuxième édition s’alignera davantage avec l’univers de l’agence et de ses partenaires. On garde les thèmes secrets, mais on peut parler de campagnes digitales basées sur des outils internes mais également de campagnes de branding sur base des résultats d’une analyse d’audience. Le tout pour objectiver les créations des candidats lors de l’évaluation finale, comme nous le faisons toujours en interne pour nos clients.

Et vous avez déjà trouvé tous vos candidats?

On a reçu quelques candidatures mais les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 7 juillet à minuit. Nous avons participé au Job Day à Bruxelles et aux Journées Portes Ouvertes de la Haute École Albert Jacquard à Namur afin de partir à la rencontre des jeunes, en parallèle de notre réseau activé à Luxembourg, en Belgique et en France.

Enfin, nous avons envoyé une newsletter à une base de 500 étudiants de dernière année en graphisme sur certaines zones du Benelux.

Quel serait l’argument infaillible pour les convaincre de participer?

Chaque candidat repart gagnant, même sans le CDI en poche! La participation au Battlesphere permet de gonfler son book mais également de rencontrer des professionnels du métier. L’année dernière, certains membres du jury nous ont contactés pour avoir les coordonnées des candidats et leur proposer un entretien d’embauche. Une belle opportunité, donc!


L’avis d’Andrea Fantini, gagnant du Battlesphere 2022

On a profité de notre visite chez Noosphere pour demander l’avis d’Andrea, heureux gagnant de la première édition du Battlesphere en 2022, recruté en tant que Graphic Designer chez NOOSPHERE depuis un an:

« Avec le Battlesphere, j’ai pu montrer mon savoir-faire en direct ainsi que ma gestion du stress face à un temps imparti. Je trouve que ce processus de recrutement est plus sympa et abordable qu’un entretien classique, surtout quand on est à la recherche d’un junior. C’est un métier visuel, c’est du concret: difficile de montrer quelque chose quand on sort à peine de l’école. Participer à une Battle fraîchement diplômé, il n’y a vraiment pas de mal. C’est comme un stage d’été. On a l’habitude d’être en en compétition pendant nos études et personnellement, j’ai trouvé le Battlesphere vraiment fun! » explique Andrea.